Toggle Main Menu Toggle Search

Open Access padlockePrints

Lipidomique et protéomique appliquées au lait humain : vecteurs d’acides gras poly-insaturés et nouvelles protéines impliquées dans le développement du nouveau-né.

Lookup NU author(s): Dr Gaelle Fave

Downloads

Full text for this publication is not currently held within this repository. Alternative links are provided below where available.


Abstract

L’allaitement est bénéfique pour la croissance, le développement neuro-cognitif, et la prévention de pathologies de l’adulte (athérosclérose, obésité, diabète de type I et II), grâce à la composition en acides gras (AG) des lipides du lait maternel et à la présence de protéines spécifiques : insuline, leptine, lipase stimulée par les sels biliaires (BSSL) et d’autres protéines encore à déterminer. Afin de mieux comprendre les liens entre la nutrition des femmes méditerranéennes, la composition de leur lait, et la santé de leur(s) enfant(s), nous avons étudié 17 laits humains selon deux approches : lipidomique, par granulométrie et analyse chromatographique de la composition lipidique et du profil en AG, et protéomique, par électrophorèse, immunodétection et dosage d’activité enzymatique. 1) Lipidomique : le diamètre moyen des globules de lait varie de 4 à 8,5 mm, avec une granulométrie homogène pour 7 des 17 laits testés. La teneur en lipides totaux varie de 1,34 à 4,95 %, les triglycérides (TG) et les phospholipides (PL) représentant respectivement 97 à 99 et 0,4 à 3 % des cette fraction. Les AG majoritaires sont le myristate, le palmitate, le stéarate, l’oléate et le linoléate. L’acide docosahexaénoique (DHA) est porté par les TG et les PL à raison, respectivement, de 0 à 20 mg et de 0,16 à 6 mg pour 100 mL de lait. Les rapports w6/w3 sont très variables: 4 à 20 dans les TG et 0,8 à 4,5 dans les PL, et les taux d’AG essentiels (linoleate : 8-14 %, a-linolénate : 0,4-2 %, acide arachidonique (AA) : 0-0,7 %, et DHA : 0-0,7 %) sont souvent en dessous des apports recommandés. 2) Protéomique : les profils protéiques diffèrent selon les laits. L’Apo AI, par exemple, est présente dans tous nos échantillons, mais à des taux très variables. La présence d’une protéine de 20 kDa semble corrélée à un rapport AA/DHA dans les PL proche de 1. L’activité enzymatique de la BSSL varie de 12 à 52 U/mL. Ces travaux doivent être poursuivis, mais nos résultats permettent déjà d’envisager de nouvelles pistes pour améliorer le lait maternel et les préparations de lait artificiel.


Publication metadata

Author(s): Favé G, Millet V, Ridet A, Pieroni G, Coste TC, Armand M

Publication type: Conference Proceedings (inc. Abstract)

Publication status: Published

Conference Name: 5èmes Journées Francophones de Nutrition

Year of Conference: 2004

Pages: S1-S82

Publisher: Nutrition Clinique et Métabolisme


Share